Tour de Crète à vélo 2003 |
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jour: Lyon-Lyon cartephotoslienscontacts |
Jour 2: Myrtia-Kastelli-Plateau de Lassithi-Agios Georgios, 45 km.Nous montons et re-descendons jusqu'à Kastelli. Ah tiens, une route passait par la vallée, point n'était besoin de se taper les 23% Tiens, ça a diminué depuis hier... ;o) des pentes de Myrtia! Découverte un peu tardive... :-/ c'est ça le charme du cyclotourisme ... Les villages ne sont pas vraiment jolis: les maisons sont souvent délabrées, plantées ça et là sans aucune coordination. il manque un peu de gestion du patrimoine dans tout ça. Mais où sont les beaux villages blancs? La campagne alentour est sèche, ultra aride. Les monts sont pelés. Les routes sont jalonnées de stations service: l'oasis du coin. Hum! quel tableau! La carte Michelin avait raison, il existe bien un chemin caillouteux partant de la sortie de Lythos et allant au plateau de Lassithi. Cela permet d'éviter un détour de 28km de route (en montée, je précise!), seule façon d'y accéder d'ici. Ce n'est pas négligeable, surtout lorsqu'on est à vélo! Nous avons fait confiance à la carte (non sans palabres ni tergiversations), ce qui nous a valu finalement 12 km d'ascension en plein cagnard dans la rocaille (avec les vélos chargés...), 5km de superbe descente vtt (les vélos toujours chargés ;-) ), de belles frayeurs, de sérieux doutes et découragements (Mais où va-t-on comme cela? ce chemin mène-t-il seulement quelquepart??? Reste-t-il comme cela ou devient-il étroit et dangereux pour le passage d'un vélo, plus loin? S'il se transforme en sentier pour randonneur, nous sommes fichus!). Mais, finalement, cela aura été une sacrée bonne journée de VTT! Tout cela sans compter la divertissante rencontre avec 2 jeunes touristes hollandaises en maillot de bain dans leur 4x4 décapotable, le fou rire au bord des lèvres et l'oeil radieux, qui ne se souvenaient ni d'où elles venaient, ni ne savaient où elles allaient...A plus de 1000 mètres d'altitude en pleine montagne...Nous avions l'impression d'être en plein désert, il ne manquait plus qu'un mirage: voilà chose faite! Le mirage. Nuit passée à Agios Georgios, chez Rea, très sympathique petite dame qui nous offrit le raki en attendant de prendre notre douche, et qui nous régala de slouvaki dans une ambiance chaleureuse. Contrairement aux autres villages du plateau (comme Psyrho), Agios Georgios est plus authentique et les gens plus accueillants. Etrange coutume locale...ou simple original? Tandis que dans les autres villages traversés, le "Tùristiqué", reniflé à 5 km, est synonyme de persona non grata mais dont, tout de même, on ne refuse pas le passage en pleine journee afin de l'arnaquer à tout prix en lui vendant babioles et tapis (c'est forcé, il adore...). Ces villages ne vivant que d'agriculture, le tourisme est devenu "le bon plan" pour arrondir ses fins de mois, comme on dit. L'ambiance en est malheureusement complètement déteriorée. Mais revenons à Agios Georgios où nous passons une très paisible soirée en compagnie de Rea, mais aussi de Maria, la mignonne petite fille de 6 ans qui tient absolument à me faire la conversation. Conversation à laquelle je ne pige "que couic" et me contente de sourire benoîtement en balbutiant des "né, né" se voulant très expressif. Dans la douceur du crépuscule, les enfants jouent dans la rue pendant que les adultes discutent attablés sur le trottoir. Les gens s'interpèlent d'un balcon à l'autre, le sourire n'est jamais loin: ambiance plaisante et bien dépaysante...
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